Evènements

Euro : le programme des JETS

Du 11 au 21 août, « les JETS de Sarcelles » sera le club français le plus représenté aux Championnats d’Europe de Rome. Dix de ses nageurs seront en lice. Suivez leurs courses sur

https://aquatics.eurovisionsports.tv/main et leurs résultats sur www.roma2022.eu.

 

BASSIN

Site : Stadio del Nuoto (Rome, Italie)

 

Jeudi 11 août entre 9h et 12h : Alisée Pisane (séries du 800 m F)

Vendredi 12 août à 19h27 : Alisée Pisane (finale du 800 m F)

Dimanche 14 août entre 9h et 12h : Alisée Pisane (séries du 1 500 m F)

Lundi 15 août à 19h29 : Alisée Pisane (finale du 1 500 m F)

Mercredi 17 août entre 9h et 11h : Alisée Pisane (séries du 400 m F)

Mercredi 17 août à 18h44 : Alisée Pisane (finale du 400 m F)

 

EAU LIBRE

Site : Lungomare A. Vespucci (Lido di Ostia, Italie)

 

Suite aux changements annoncés le 18 août : 

 

- Samedi 20 août à 10h : 5 km F (Madelon Catteau)

- Samedi 20 août à 13h : 25 km F (Lara Grangeon-De Villele, Caroline Jouisse)

- Samedi 20 août à 13h : 25 km H (Axel Reymond, Marcel Schouten, Matthieu Magne, Alexandre Verplaetse)

- Dimanche 20 août à 10h : 10 km F (Madelon Catteau)

- Dimanche 20 août à 10h : 10 km H (Hector Pardoe)

 

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LES ENGAGES

 

AXEL REYMOND (25 KM masculin)

Le 20 août à Lido di Ostia, Axel Reymond vise son quatrième titre de champion d’Europe sur le 25 km en eau libre, après ses succès de 2014, 2016 et 2021. En cas de réussite, il rejoindrait les autres légendes de l’eau libre : l’Allemand Thomas Lurz (5 sacres, dont 4 sur 10 km), le Russe Aleksey Akatiev, le Néerlandais Ferry Weertman et l’Italien Simone Ercoli (4 victoires). Le protégé de Magali Merino tentera également d’être le second nageur masculin, après l’Allemand Thomas Lurz, à décrocher des médailles continentales à plus de dix ans d’intervalle (après sa 3e place en 2012) et sur six éditions de l’Euro (NDLR : il avait été le premier Français à décrocher une médaille sur le 5 km, en 2018). Ses statistiques résument sa longévité et son efficacité, exceptionnelles à ce niveau.

En bonne forme après son titre de vice-champion du monde le 30 juin à Budapest, Axel fera office de favori et tentera de prendre sa revanche sur Dario Verani (champion du monde). Il devrait retrouver ses habituels rivaux : le Hongrois Peter Galicz (3e aux Mondiaux 2022), l’Italien Matteo Furlan (2e de l’Euro 2021), l’Allemand Andreas Waschburger (2e de l’Euro de 10 km en 2012) ou encore son coéquipier Marcel Schouten (4e aux Mondiaux 2022).  

 

MATTHIEU MAGNE (25 KM masculin)

Encore junior (19 ans), Matthieu Magne honorera, sur le 25 km, sa première sélection en équipe de France senior. Le protégé de Magali Merino sort d’un Championnat de France d’eau libre très réussi du 16 au 18 juin au Canet-en-Roussillon, avec 3 titres nationaux à la clé. Il était devenu champion de France toutes catégories du 25 km…pour 29 centièmes de seconde devant Alexandre Verplaetse ! En international, le sociétaire des JETS de Sarcelles a montré sa bravoure en finissant 9e du 25 km d’Ohrid et 11e du 36 km Capri-Napoli (en 2021). L’équipe de France a peut-être (enfin) trouvé en lui le parfait accompagnateur d’Axel Reymond sur 25 km, après les échecs de David Aubry (15e à l’Euro 2018), Jules Wallart (abandon à l’Euro 2021) et Sacha Velly (19e des Mondiaux 2022).

 

ALEXANDRE VERPLAETSE (25 KM masculin)  

Depuis sa participation aux Championnats de France minimes en classe de 4e, en 2014, Alexandre Verplaetse rêvait un jour de représenter son pays. Ce sera chose faite le 20 août prochain. Bien épaulé depuis trois saisons par Magali Merino, le sociétaire des JETS de Sarcelles a connu une progression régulière. Le 16 juin au Canet-en-Roussillon, il a décroché son troisième podium d’affilée aux Championnats de France toutes catégories de 25 km. Puis, en l’espace de deux semaines, trois succès en Coupe de France (à Cergy, à Bazolles et au Mesnil-Saint-Père) lui ont permis de faire le plein de confiance. Il découvre ici le très haut niveau sur 25 km après sa 13e place à la Coupe du monde de 10 km d’Ohrid (2021).

 

LARA GRANGEON-DE VILLELE (25 KM féminin)

Finaliste des Jeux Méditerranéens sur 200 m papillon, début juillet à Oran, Lara Grangeon-De Villele est de retour après une coupure de six mois en raison d’une blessure à l’épaule. Son titre national sur 25 km au Canet-en-Roussillon (avec 18 minutes d’avance sur sa poursuivante Morgane Dornic) prouve qu’elle a retrouvé la plénitude de ses moyens. La sociétaire des JETS de Sarcelles tentera de décrocher une troisième médaille continentale sur 25 km. Après le bronze en 2018 et l’argent en 2021, ce sera peut-être l’or. Ses principales rivales devraient être les Allemandes Léa Boy (tenante du titre) et Eléa Linka (6e aux Mondiaux 2022), l’Italienne Barbara Pozzobon (3e en 2021), la Néerlandaise Sharon Van Rouwendaal (3e aux Mondiaux 2022) et Caroline Jouisse (5e aux Mondiaux 2022 et 3e de l’Euro 2016). En cas de podium, elle deviendrait la 7e nageuse auréolée d’au moins trois médailles à l’Euro de 25 km. En cas de victoire, elle serait la seconde Française à s’imposer après Anne Chagnaud en 1993. Troisième en 2018 et quatrième en 2021 sur le relais mixte, Stéphane Lecat pourrait également être tenté d’en faire son joker sur le 4x1500 m.

 

CAROLINE JOUISSE (25 KM féminin)

Cinquième des récents Mondiaux, Caroline Jouisse est prétendante à une médaille sur le 25 km. Si la protégée de Magali Merino atteint son objectif, elle deviendrait la 6e nageuse à décrocher deux médailles européennes sur cette distance à plus de six ans d’intervalle. Depuis sa 3e place à l’Euro 2016 d’Hoorn (première médaille française depuis 23 ans sur le 25 km féminin), Caroline a mûri. Elle a notamment remporté l’an dernier le Grand Prix FINA (la Coupe du monde d’ultra-marathon en eau libre) et est devenu la première Française à remporter la célèbre Capri-Napoli (36 km). Dans un bon jour, la sociétaire des JETS de Sarcelles peut battre n’importe quel « gros palmarès ».

 

MADELON CATTEAU (5 ET 10 KM féminins)  

À 19 ans, Madelon Catteau incarne l’avenir de l’eau libre française. Chez les juniors, la protégée de Philippe Lucas a été championne du monde en relais mixte (2018), championne d’Europe du 10 km (2022) et triple championne de France sur une même édition (2020). En septembre prochain aux Seychelles, elle devrait se mêler à la lutte pour le titre mondial junior sur 10 km aux côtés de l’Américaine Mariah Denigan, de la Hongroise Mira Szimcsak et de la Portugaise Mafalda Rosa. Mais chez les seniors, Madelon est déjà capable de tirer son épingle du jeu. Elle a en effet remporté le titre de championne de France sur 10 km en juin au Canet-en-Roussillon après une médaille de bronze en 2020 devant plusieurs grands noms (Marie Kuntzmann, Lara Grangeon-De Villele, Caroline Jouisse…). Elle a été capable de finir 4e du Test Event de Tokyo (en 2019 sur 5 km) et 5e de la Coupe d’Europe de Piombino (en 2022 sur 10 km). Sur cet Euro de Rome, elle honore sa première sélection en équipe de France A et n’a rien à perdre et tout à gagner. Sur les 5 et 10 km féminins, elle retrouvera plusieurs nageuses placées aux Mondiaux : la Française Aurélie Muller, les Allemandes Léonie Beck et Léa Boy, la Néerlandaise Sharon Van Rouwendaal, les Italiennes Giulia Gabbrielleschi et Ginevra Taddeucci, l’Espagnole Maria Alvarez ou encore la Hongroise Anna Olasz.

 

MARCEL SCHOUTEN (25 KM masculin*)    

Cette saison, Marcel Schouten dispute ses premiers Championnats internationaux depuis cinq ans. Révélé par le relais mixte (champion d’Europe 2014 et vice-champion du monde 2015), c’est désormais sur le 25 km que le compagnon de Caroline Jouisse brille. Le sociétaire des JETS de Sarcelles vient de terminer 4e des Mondiaux de Budapest après une 5e place à l’Euro en 2016. Signe de sa grande forme, il a devancé Axel Reymond à Jablines et à Naples, terminé 2e du Grand Prix FINA (coupe du monde d’ultra-marathon en eau libre) et battu le record national du 5 km indoor de son pays détenu depuis 14 ans par Maarten Van der Weijden. Le 20 août à Lido di Ostia, Marcel tentera d’être le premier Néerlandais depuis 29 ans à être médaillé aux Championnats d’Europe de 25 km. Un beau défi en perspective.

 

HECTOR PARDOE (10 KM masculin*)    

Depuis sa grave blessure à l’œil survenue lors de la course des JO de Tokyo, Hector Pardoe cherche à retrouver son meilleur niveau. Il semble sur la bonne voie après sa 11e place sur 10 km aux Mondiaux de Budapest. En Italie, le natif de Wrexham essaiera d’être le cinquième Britannique à monter sur un podium des Championnats d’Europe d’eau libre après Alan Bircher (2e sur 5 km en 2004), Daniel Fogg (1er du 5 km en 2014), Caleb Hugues (3e du 5 km en 2016) et Jack Burnell (2e du 10 km en 2016). Sur le 10 km, sa tâche ne sera pas aisée puisqu’il retrouvera les Italiens Gregorio Paltrinieri et Domenico Acerenza (1er et 2e aux Mondiaux), l’Allemand Florian Wellbrock, le Français Marc-Antoine Olivier ou encore le jeune prodige hongrois David Betlehem.

 

KRYSTYNA PANCHISHKO (5 et 10 KM féminins*)   

En 2021, Krystyna Panchishko avait été la première Ukrainienne à se qualifier sur le 10 km eau libre des Jeux Olympiques. Depuis, la nageuse poursuit ses efforts pour se rapprocher des leaders. Elle a fini 25e sur 5 km et 26e sur 10 km aux Mondiaux de Budapest mais vaut mieux. À Lido di Ostia, elle espère atteindre son meilleur résultat sur un Championnat d’Europe (14e sur 5 km en 2018).

 

ALISEE PISANE (400 M, 800 M ET 1 500 M NAGE LIBRE féminin*)

Seule sociétaire des JETS de Sarcelles engagée en bassin, Alisée Pisane est la nouvelle « pépite » de l’entraîneur Philippe Lucas. Comme sa coéquipière et partenaire d’entraînement Madelon Catteau, elle a 19 ans et un avenir radieux. La plus jeune sélectionnée de la délégation belge a décroché son billet sur 1 500 m nage libre, en pulvérisant son record personnel le 29 mai à Samorin (16’34’’90). Ce chrono la place au 25e rang des engagées de l’Euro de Rome, à 38 secondes de la favorite italienne Simona Quadarella. Elle est aussi qualifiée sur 400 m et sur 800 m. 

Synthèse réalisée par Julien BIGORNE

 

 

Euro : le programme des JETS

Du 11 au 21 août, « les JETS de Sarcelles » sera le club français le plus représenté aux Championnats d’Europe de Rome. Dix de ses nageurs seront en lice. Suivez leurs courses sur

https://aquatics.eurovisionsports.tv/main et leurs résultats sur www.roma2022.eu.

 

BASSIN

Site : Stadio del Nuoto (Rome, Italie)

 

Jeudi 11 août entre 9h et 12h : Alisée Pisane (séries du 800 m F)

Vendredi 12 août à 19h27 : Alisée Pisane (finale du 800 m F)

Dimanche 14 août entre 9h et 12h : Alisée Pisane (séries du 1 500 m F)

Lundi 15 août à 19h29 : Alisée Pisane (finale du 1 500 m F)

Mercredi 17 août entre 9h et 11h : Alisée Pisane (séries du 400 m F)

Mercredi 17 août à 18h44 : Alisée Pisane (finale du 400 m F)

 

EAU LIBRE

Site : Lungomare A. Vespucci (Lido di Ostia, Italie)

 

Suite aux changements annoncés le 18 août : 

 

- Samedi 20 août à 10h : 5 km F (Madelon Catteau)

- Samedi 20 août à 13h : 25 km F (Lara Grangeon-De Villele, Caroline Jouisse)

- Samedi 20 août à 13h : 25 km H (Axel Reymond, Marcel Schouten, Matthieu Magne, Alexandre Verplaetse)

- Dimanche 20 août à 10h : 10 km F (Madelon Catteau)

- Dimanche 20 août à 10h : 10 km H (Hector Pardoe)

 

 

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LES ENGAGES

 

AXEL REYMOND (25 KM masculin)

Le 20 août à Lido di Ostia, Axel Reymond vise son quatrième titre de champion d’Europe sur le 25 km en eau libre, après ses succès de 2014, 2016 et 2021. En cas de réussite, il rejoindrait les autres légendes de l’eau libre : l’Allemand Thomas Lurz (5 sacres, dont 4 sur 10 km), le Russe Aleksey Akatiev, le Néerlandais Ferry Weertman et l’Italien Simone Ercoli (4 victoires). Le protégé de Magali Merino tentera également d’être le second nageur masculin, après l’Allemand Thomas Lurz, à décrocher des médailles continentales à plus de dix ans d’intervalle (après sa 3e place en 2012) et sur six éditions de l’Euro (NDLR : il avait été le premier Français à décrocher une médaille sur le 5 km, en 2018). Ses statistiques résument sa longévité et son efficacité, exceptionnelles à ce niveau.

En bonne forme après son titre de vice-champion du monde le 30 juin à Budapest, Axel fera office de favori et tentera de prendre sa revanche sur Dario Verani (champion du monde). Il devrait retrouver ses habituels rivaux : le Hongrois Peter Galicz (3e aux Mondiaux 2022), l’Italien Matteo Furlan (2e de l’Euro 2021), l’Allemand Andreas Waschburger (2e de l’Euro de 10 km en 2012) ou encore son coéquipier Marcel Schouten (4e aux Mondiaux 2022).  

 

MATTHIEU MAGNE (25 KM masculin)

Encore junior (19 ans), Matthieu Magne honorera, sur le 25 km, sa première sélection en équipe de France senior. Le protégé de Magali Merino sort d’un Championnat de France d’eau libre très réussi du 16 au 18 juin au Canet-en-Roussillon, avec 3 titres nationaux à la clé. Il était devenu champion de France toutes catégories du 25 km…pour 29 centièmes de seconde devant Alexandre Verplaetse ! En international, le sociétaire des JETS de Sarcelles a montré sa bravoure en finissant 9e du 25 km d’Ohrid et 11e du 36 km Capri-Napoli (en 2021). L’équipe de France a peut-être (enfin) trouvé en lui le parfait accompagnateur d’Axel Reymond sur 25 km, après les échecs de David Aubry (15e à l’Euro 2018), Jules Wallart (abandon à l’Euro 2021) et Sacha Velly (19e des Mondiaux 2022).

 

ALEXANDRE VERPLAETSE (25 KM masculin)  

Depuis sa participation aux Championnats de France minimes en classe de 4e, en 2014, Alexandre Verplaetse rêvait un jour de représenter son pays. Ce sera chose faite le 20 août prochain. Bien épaulé depuis trois saisons par Magali Merino, le sociétaire des JETS de Sarcelles a connu une progression régulière. Le 16 juin au Canet-en-Roussillon, il a décroché son troisième podium d’affilée aux Championnats de France toutes catégories de 25 km. Puis, en l’espace de deux semaines, trois succès en Coupe de France (à Cergy, à Bazolles et au Mesnil-Saint-Père) lui ont permis de faire le plein de confiance. Il découvre ici le très haut niveau sur 25 km après sa 13e place à la Coupe du monde de 10 km d’Ohrid (2021).

 

LARA GRANGEON-DE VILLELE (25 KM féminin)

Finaliste des Jeux Méditerranéens sur 200 m papillon, début juillet à Oran, Lara Grangeon-De Villele est de retour après une coupure de six mois en raison d’une blessure à l’épaule. Son titre national sur 25 km au Canet-en-Roussillon (avec 18 minutes d’avance sur sa poursuivante Morgane Dornic) prouve qu’elle a retrouvé la plénitude de ses moyens. La sociétaire des JETS de Sarcelles tentera de décrocher une troisième médaille continentale sur 25 km. Après le bronze en 2018 et l’argent en 2021, ce sera peut-être l’or. Ses principales rivales devraient être les Allemandes Léa Boy (tenante du titre) et Eléa Linka (6e aux Mondiaux 2022), l’Italienne Barbara Pozzobon (3e en 2021), la Néerlandaise Sharon Van Rouwendaal (3e aux Mondiaux 2022) et Caroline Jouisse (5e aux Mondiaux 2022 et 3e de l’Euro 2016). En cas de podium, elle deviendrait la 7e nageuse auréolée d’au moins trois médailles à l’Euro de 25 km. En cas de victoire, elle serait la seconde Française à s’imposer après Anne Chagnaud en 1993. Troisième en 2018 et quatrième en 2021 sur le relais mixte, Stéphane Lecat pourrait également être tenté d’en faire son joker sur le 4x1500 m.

 

CAROLINE JOUISSE (25 KM féminin)

Cinquième des récents Mondiaux, Caroline Jouisse est prétendante à une médaille sur le 25 km. Si la protégée de Magali Merino atteint son objectif, elle deviendrait la 6e nageuse à décrocher deux médailles européennes sur cette distance à plus de six ans d’intervalle. Depuis sa 3e place à l’Euro 2016 d’Hoorn (première médaille française depuis 23 ans sur le 25 km féminin), Caroline a mûri. Elle a notamment remporté l’an dernier le Grand Prix FINA (la Coupe du monde d’ultra-marathon en eau libre) et est devenu la première Française à remporter la célèbre Capri-Napoli (36 km). Dans un bon jour, la sociétaire des JETS de Sarcelles peut battre n’importe quel « gros palmarès ».

 

MADELON CATTEAU (5 ET 10 KM féminins)  

À 19 ans, Madelon Catteau incarne l’avenir de l’eau libre française. Chez les juniors, la protégée de Philippe Lucas a été championne du monde en relais mixte (2018), championne d’Europe du 10 km (2022) et triple championne de France sur une même édition (2020). En septembre prochain aux Seychelles, elle devrait se mêler à la lutte pour le titre mondial junior sur 10 km aux côtés de l’Américaine Mariah Denigan, de la Hongroise Mira Szimcsak et de la Portugaise Mafalda Rosa. Mais chez les seniors, Madelon est déjà capable de tirer son épingle du jeu. Elle a en effet remporté le titre de championne de France sur 10 km en juin au Canet-en-Roussillon après une médaille de bronze en 2020 devant plusieurs grands noms (Marie Kuntzmann, Lara Grangeon-De Villele, Caroline Jouisse…). Elle a été capable de finir 4e du Test Event de Tokyo (en 2019 sur 5 km) et 5e de la Coupe d’Europe de Piombino (en 2022 sur 10 km). Sur cet Euro de Rome, elle honore sa première sélection en équipe de France A et n’a rien à perdre et tout à gagner. Sur les 5 et 10 km féminins, elle retrouvera plusieurs nageuses placées aux Mondiaux : la Française Aurélie Muller, les Allemandes Léonie Beck et Léa Boy, la Néerlandaise Sharon Van Rouwendaal, les Italiennes Giulia Gabbrielleschi et Ginevra Taddeucci, l’Espagnole Maria Alvarez ou encore la Hongroise Anna Olasz.

 

MARCEL SCHOUTEN (25 KM masculin*)    

Cette saison, Marcel Schouten dispute ses premiers Championnats internationaux depuis cinq ans. Révélé par le relais mixte (champion d’Europe 2014 et vice-champion du monde 2015), c’est désormais sur le 25 km que le compagnon de Caroline Jouisse brille. Le sociétaire des JETS de Sarcelles vient de terminer 4e des Mondiaux de Budapest après une 5e place à l’Euro en 2016. Signe de sa grande forme, il a devancé Axel Reymond à Jablines et à Naples, terminé 2e du Grand Prix FINA (coupe du monde d’ultra-marathon en eau libre) et battu le record national du 5 km indoor de son pays détenu depuis 14 ans par Maarten Van der Weijden. Le 20 août à Lido di Ostia, Marcel tentera d’être le premier Néerlandais depuis 29 ans à être médaillé aux Championnats d’Europe de 25 km. Un beau défi en perspective.

 

HECTOR PARDOE (10 KM masculin*)    

Depuis sa grave blessure à l’œil survenue lors de la course des JO de Tokyo, Hector Pardoe cherche à retrouver son meilleur niveau. Il semble sur la bonne voie après sa 11e place sur 10 km aux Mondiaux de Budapest. En Italie, le natif de Wrexham essaiera d’être le cinquième Britannique à monter sur un podium des Championnats d’Europe d’eau libre après Alan Bircher (2e sur 5 km en 2004), Daniel Fogg (1er du 5 km en 2014), Caleb Hugues (3e du 5 km en 2016) et Jack Burnell (2e du 10 km en 2016). Sur le 10 km, sa tâche ne sera pas aisée puisqu’il retrouvera les Italiens Gregorio Paltrinieri et Domenico Acerenza (1er et 2e aux Mondiaux), l’Allemand Florian Wellbrock, le Français Marc-Antoine Olivier ou encore le jeune prodige hongrois David Betlehem.

 

KRYSTYNA PANCHISHKO (5 et 10 KM féminins*)   

En 2021, Krystyna Panchishko avait été la première Ukrainienne à se qualifier sur le 10 km eau libre des Jeux Olympiques. Depuis, la nageuse poursuit ses efforts pour se rapprocher des leaders. Elle a fini 25e sur 5 km et 26e sur 10 km aux Mondiaux de Budapest mais vaut mieux. À Lido di Ostia, elle espère atteindre son meilleur résultat sur un Championnat d’Europe (14e sur 5 km en 2018).

 

ALISEE PISANE (400 M, 800 M ET 1 500 M NAGE LIBRE féminin*)

Seule sociétaire des JETS de Sarcelles engagée en bassin, Alisée Pisane est la nouvelle « pépite » de l’entraîneur Philippe Lucas. Comme sa coéquipière et partenaire d’entraînement Madelon Catteau, elle a 19 ans et un avenir radieux. La plus jeune sélectionnée de la délégation belge a décroché son billet sur 1 500 m nage libre, en pulvérisant son record personnel le 29 mai à Samorin (16’34’’90). Ce chrono la place au 25e rang des engagées de l’Euro de Rome, à 38 secondes de la favorite italienne Simona Quadarella. Elle est aussi qualifiée sur 400 m et sur 800 m. 

Synthèse réalisée par Julien BIGORNE

 

 

Catteau : ''Oser sans pression''

Les 18 et 19 août, à l’occasion des Championnats d’Europe de Rome (Italie), Madelon Catteau honorera, à seulement 19 ans, sa première sélection en équipe de France senior, et pourrait bien surprendre ses aînées sur le 5 km et sur le 10 km.  

 

Vous pratiquez déjà la natation depuis 14 ans. Comment est née cette passion ? 

Je suis issue d’une famille de nageurs. Avant moi, mes deux frères et ma sœur ont pratiqué cette discipline avant de s’orienter vers l’aviron et la danse. Contrairement à eux, j’ai poursuivi. Car j’obtenais de bons résultats, je suis une compétitrice et j’aime gagner.

À quel âge, avez-vous disputé votre premier Championnat de France ? 

J’avais 15 ans ! C’était aux France 2017 en petit bassin à Montpellier (24e sur 1 500 m nage libre). C’était incroyable car deux ans avant, je payais mes billets pour suivre la compétition dans les tribunes. Je ne pensais pas passer aussi vite du statut de spectatrice à celui d’actrice...

Six mois plus tard, vous participez aux France d’eau libre 2018. Un tournant ?

Oui, car c’est cette compétition qui m’a conduit à ma première sélection en équipe de France, en étant championne de France junior 1 sur 5 km. Je participe ainsi aux Mondiaux juniors à Eilat (Israël) et nous sommes champions du monde du relais mixte U19.

Ce relais, c’était un sacré baptême du feu pour vous…

J’étais effectivement confrontée à des filles mais aussi des garçons plus âgés de 4 ans. Comme ils avaient plus d’expérience, mon objectif sur ce premier relais, c’était d’essayer d’avoir le moins de retard possible. J’ai fait le boulot ! J’ai ensuite assisté aux passages de Jean-Baptiste (Clusman), Lisa (Pou) et Enzo (Roldan Munoz). Une dinguerie !       

Est-ce que cette compétition a été décisive dans votre orientation vers l’eau libre ?

C’est plutôt l’Euro junior 2019 qui l’a été. Face à des filles plus âgées d’un an, j’avais réussi à être médaillée de bronze sur 7,5 km. Ça m’a ouvert les yeux. J’avais de l’ambition pour les Mondiaux juniors 2020…malheureusement annulés en raison de la Covid-19.  

- À cette période, comment avez-vous vécu le confinement ?

Assez bien, finalement. Je suis retournée auprès de ma famille à Toulouse. J’ai couru, je me suis entretenu physiquement. Au moment de retourner dans les bassins et dans les lacs, j’étais plus déterminée que jamais. Je décroche d’ailleurs les trois titres nationaux juniors en eau libre (5 – 10 – 25 km) en septembre 2020 à Jablines.

- Ensuite, après une belle année 2021 (2e sur 800 m et 3e sur 1 500 m aux France élites, 3e sur 10 km à l’Euro junior), vous semblez très forte cette saison. Qu’est-ce qui a évolué ?

J’ai effectué une grosse préparation avec Philippe Lucas. Cela représentait 10 séances dans l’eau et 2 séances de musculation par semaine. De 70 à 95 km hebdomadaires. Avant l’Euro junior de Setubal, je n’ai jamais nagé aussi vite à l’entraînement. J’enchaînais des séries de 50 x 100 m ou 20 x 200 m à une allure de départ d’1’20 par 50 m pour finir à 1’06.

- Comment s’est déroulé le 10 km où vous devenez championne d’Europe junior ?

Il y avait beaucoup de vagues et de courant. Nous étions en mer, pas en lac. Les conditions étaient différentes. Mais j’ai eu la chance d’arriver tôt sur le site de compétition, pour tester le parcours en amont. J’ai tout analysé, ce qui m’a permis de savoir où je mettais les pieds.

- Le jour J, avez-vous attaqué ou temporisé en vue du sprint ?

J’ai attaqué au 6e km et j’ai réussi à créer un écart sur la Portugaise Mafalda Rosa (tenante du titre), la Hongroise Mira Szimcsak (1 titre mondial et 3 titres européens juniors) et le reste du peloton. Il restait 40 minutes de course et deux tours. Lors de mon dernier ravitaillement, j’estimais mon avance à 30 secondes. Mais c’est un temps qu’elles pouvaient reprendre.

- À quel moment comprenez-vous que c’est gagné ?

À 300 m de l’arche. Mes bras ne tournaient plus, mais c’était que du kiff ! Cela fait 4 ans que j’attendais ce titre. Un accomplissement. Après l’arrivée, j’ai hurlé de joie comme jamais.

- Au vu du fort niveau européen, une médaille aux Mondiaux juniors semble possible le 17 septembre aux Seychelles…

C’est mon objectif, effectivement. Mais il y a des Américaines très fortes telles que Mariah Denigan (3e des Mondiaux juniors de 5 km en 2018) qui feront partie de mes adversaires.

- Le 13 juillet, vous avez appris votre sélection en équipe de France pour l’Euro de Rome, sur 5 et sur 10 km. À quoi avez-vous pensé à ce moment-là ?

J’ai savouré car c’était la récompense de beaucoup d’efforts. J’ai aussi été très contente car cette compétition me servira d’expérience sur la route des Jeux Olympiques de Paris 2024. J’ai déjà prouvé que je pouvais tirer mon épingle du jeu chez les seniors, en étant 4e du Test Event de Tokyo sur 5 km en 2019 puis championne de France du 10 km et 5e de la Coupe d’Europe de Piombino, en 2022. Je vais oser, sans me mettre de pression.

- À quoi va ressembler votre vie jusqu’aux JO de Paris 2024 ? 

Je vais continuer à m’entraîner durement jusqu’à cette échéance. Me qualifier à cet événement est un projet que je mène avec les JETS de Sarcelles et avec Philippe Lucas. Je continue mes études après l’obtention de mon DUT en Gestion des Entreprises et des Administrations. Mais je prépare ma Licence 3 en Marketing, en deux ans au lieu d’une, et à distance. 

- Que représente pour vous le fait de porter les couleurs des JETS de Sarcelles ?

Une fierté. Faire partie d’une grande famille et du plus grand club d’eau libre de France. Il y a depuis longtemps un lien qui s’est créé. Je me souviens encore des mots du président Guy Canzano après mon record de France des 19 ans sur 5 km indoor à Sarcelles. C’est inoubliable ! Propos recueillis par Julien BIGORNE

 

>>> Article paru dans L'Esprit Club 77 (partie 7 sur 11)

 

 

Catteau : ''Oser sans pression''

Les 18 et 19 août, à l’occasion des Championnats d’Europe de Rome (Italie), Madelon Catteau honorera, à seulement 19 ans, sa première sélection en équipe de France senior, et pourrait bien surprendre ses aînées sur le 5 km et sur le 10 km.  

 

- Vous pratiquez déjà la natation depuis 14 ans. Comment est née cette passion ? 

Je suis issue d’une famille de nageurs. Avant moi, mes deux frères et ma sœur ont pratiqué cette discipline avant de s’orienter vers l’aviron et la danse. Contrairement à eux, j’ai poursuivi. Car j’obtenais de bons résultats, je suis une compétitrice et j’aime gagner.

- À quel âge, avez-vous disputé votre premier Championnat de France ? 

J’avais 15 ans ! C’était aux France 2017 en petit bassin à Montpellier (24e sur 1 500 m nage libre). C’était incroyable car deux ans avant, je payais mes billets pour suivre la compétition dans les tribunes. Je ne pensais pas passer aussi vite du statut de spectatrice à celui d’actrice...

- Six mois plus tard, vous participez aux France d’eau libre 2018. Un tournant ?

Oui, car c’est cette compétition qui m’a conduit à ma première sélection en équipe de France, en étant championne de France junior 1 sur 5 km. Je participe ainsi aux Mondiaux juniors à Eilat (Israël) et nous sommes champions du monde du relais mixte U19.

- Ce relais, c’était un sacré baptême du feu pour vous…

J’étais effectivement confrontée à des filles mais aussi des garçons plus âgés de 4 ans. Comme ils avaient plus d’expérience, mon objectif sur ce premier relais, c’était d’essayer d’avoir le moins de retard possible. J’ai fait le boulot ! J’ai ensuite assisté aux passages de Jean-Baptiste (Clusman), Lisa (Pou) et Enzo (Roldan Munoz). Une dinguerie !       

- Est-ce que cette compétition a été décisive dans votre orientation vers l’eau libre ?

C’est plutôt l’Euro junior 2019 qui l’a été. Face à des filles plus âgées d’un an, j’avais réussi à être médaillée de bronze sur 7,5 km. Ça m’a ouvert les yeux. J’avais de l’ambition pour les Mondiaux juniors 2020…malheureusement annulés en raison de la Covid-19.  

- À cette période, comment avez-vous vécu le confinement ?

Assez bien, finalement. Je suis retournée auprès de ma famille à Toulouse. J’ai couru, je me suis entretenu physiquement. Au moment de retourner dans les bassins et dans les lacs, j’étais plus déterminée que jamais. Je décroche d’ailleurs les trois titres nationaux juniors en eau libre (5 – 10 – 25 km) en septembre 2020 à Jablines.

- Ensuite, après une belle année 2021 (2e sur 800 m et 3e sur 1 500 m aux France élites, 3e sur 10 km à l’Euro junior), vous semblez très forte cette saison. Qu’est-ce qui a évolué ?

J’ai effectué une grosse préparation avec Philippe Lucas. Cela représentait 10 séances dans l’eau et 2 séances de musculation par semaine. De 70 à 95 km hebdomadaires. Avant l’Euro junior de Setubal, je n’ai jamais nagé aussi vite à l’entraînement. J’enchaînais des séries de 50 x 100 m ou 20 x 200 m à une allure de départ d’1’20 par 50 m pour finir à 1’06.

- Comment s’est déroulé le 10 km où vous devenez championne d’Europe junior ?

Il y avait beaucoup de vagues et de courant. Nous étions en mer, pas en lac. Les conditions étaient différentes. Mais j’ai eu la chance d’arriver tôt sur le site de compétition, pour tester le parcours en amont. J’ai tout analysé, ce qui m’a permis de savoir où je mettais les pieds.

- Le jour J, avez-vous attaqué ou temporisé en vue du sprint ?

J’ai attaqué au 6e km et j’ai réussi à créer un écart sur la Portugaise Mafalda Rosa (tenante du titre), la Hongroise Mira Szimcsak (1 titre mondial et 3 titres européens juniors) et le reste du peloton. Il restait 40 minutes de course et deux tours. Lors de mon dernier ravitaillement, j’estimais mon avance à 30 secondes. Mais c’est un temps qu’elles pouvaient reprendre.

- À quel moment comprenez-vous que c’est gagné ?

À 300 m de l’arche. Mes bras ne tournaient plus, mais c’était que du kiff ! Cela fait 4 ans que j’attendais ce titre. Un accomplissement. Après l’arrivée, j’ai hurlé de joie comme jamais.

- Au vu du fort niveau européen, une médaille aux Mondiaux juniors semble possible le 17 septembre aux Seychelles…

C’est mon objectif, effectivement. Mais il y a des Américaines très fortes telles que Mariah Denigan (3e des Mondiaux juniors de 5 km en 2018) qui feront partie de mes adversaires.

- Le 13 juillet, vous avez appris votre sélection en équipe de France pour l’Euro de Rome, sur 5 et sur 10 km. À quoi avez-vous pensé à ce moment-là ?

J’ai savouré car c’était la récompense de beaucoup d’efforts. J’ai aussi été très contente car cette compétition me servira d’expérience sur la route des Jeux Olympiques de Paris 2024. J’ai déjà prouvé que je pouvais tirer mon épingle du jeu chez les seniors, en étant 4e du Test Event de Tokyo sur 5 km en 2019 puis championne de France du 10 km et 5e de la Coupe d’Europe de Piombino, en 2022. Je vais oser, sans me mettre de pression.

- À quoi va ressembler votre vie jusqu’aux JO de Paris 2024 ? 

Je vais continuer à m’entraîner durement jusqu’à cette échéance. Me qualifier à cet événement est un projet que je mène avec les JETS de Sarcelles et avec Philippe Lucas. Je continue mes études après l’obtention de mon DUT en Gestion des Entreprises et des Administrations. Mais je prépare ma Licence 3 en Marketing, en deux ans au lieu d’une, et à distance. 

- Que représente pour vous le fait de porter les couleurs des JETS de Sarcelles ?

Une fierté. Faire partie d’une grande famille et du plus grand club d’eau libre de France. Il y a depuis longtemps un lien qui s’est créé. Je me souviens encore des mots du président Guy Canzano après mon record de France des 19 ans sur 5 km indoor à Sarcelles. C’est inoubliable ! Propos recueillis par Julien BIGORNE

 

 

 

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