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Meeting : Chouchar brille à Montpellier

Ramzi Chouchar (JETS de Sarcelles) médaillé d'argent sur 200 m brasse et 400 m 4 nages au meeting national de l'Occitanie (photo d'archives : Julien Bigorne)

Du 16 au 18 décembre, Ramzi Chouchar a fait partie des huit JETS de Sarcelles engagés au Meeting national de l’Occitanie en grand bassin à Montpellier. L’International algérien, médaillé de bronze du 200 m papillon et du 3 km eau libre aux Championnats d’Afrique 2021, a décroché deux médailles d’argent : sur 200 m brasse en 2’18’’29 et sur 400 m 4 nages en 4’30’’97. Mehdi Lagili, 4e sur 400 m nage libre il y a un mois aux Championnats de France élites en petit bassin, a lui aussi décroché une seconde place (sur 400 m nage libre) et une médaille de bronze sur 200 m nage libre. Julien BIGORNE

Les résultats des JETS

> Ramzi Chouchar : 2e du 200 m brasse en 2’18’’29 ; 2e du 400 m 4 nages en 4’30’’97 ; 4e du 200 m 4 nages en 2’09’’16 ;

> Mehdi Lagili : 2e du 400 m nage libre en 3’53’’67 ; 3e du 200 m nage libre en 1’52’’35 ; 6e du 1 500 m nage libre en 16’00’’21 ;

> Caroline Jouisse : 4e du 400 m nage libre en 4’25’’94 ; 5e du 1 500 m nage libre en 17’16’’89 ; 6e du 800 m nage libre en 9’01’’68 ;

> Marcel Schouten : 4e du 800 m nage libre en 8’21’’59 ; 5e du 400 m nage libre en 4’04’’32 ; 5e du 1 500 m nage libre en 15’52’’16 ;

> Gaspard Tramier : 5e du 800 m nage libre en 8’24’’68 ; 7e du 1 500 m nage libre en 16’27’’14 ;

> Clément Kukla : 6e du 200 m papillon en 2’06’’38 ;

> Valentin Duteil : 8e du 400 m nage libre en 4’08’’84 ;

> Alexandra Mejia Gallego : 8e du 400 m nage libre en 4’35’’99.

>>> Les résultats complets

Meeting : Chouchar brille à Montpellier

Ramzi Chouchar (JETS de Sarcelles) médaillé d'argent sur 200 m brasse et 400 m 4 nages au meeting national de l'Occitanie (photo d'archives : Julien Bigorne)

 

Du 16 au 18 décembre, Ramzi Chouchar a fait partie des huit JETS de Sarcelles engagés au Meeting national de l’Occitanie en grand bassin à Montpellier. L’International algérien, médaillé de bronze du 200 m papillon et du 3 km eau libre aux Championnats d’Afrique 2021, a décroché deux médailles d’argent : sur 200 m brasse en 2’18’’29 et sur 400 m 4 nages en 4’30’’97. Mehdi Lagili, 4e sur 400 m nage libre il y a un mois aux Championnats de France élites en petit bassin, a lui aussi décroché une seconde place (sur 400 m nage libre) et une médaille de bronze sur 200 m nage libre. Julien BIGORNE

 

Les résultats des JETS

> Ramzi Chouchar : 2e du 200 m brasse en 2’18’’29 ; 2e du 400 m 4 nages en 4’30’’97 ; 4e du 200 m 4 nages en 2’09’’16 ;

> Mehdi Lagili : 2e du 400 m nage libre en 3’53’’67 ; 3e du 200 m nage libre en 1’52’’35 ; 6e du 1 500 m nage libre en 16’00’’21 ;

> Caroline Jouisse : 4e du 400 m nage libre en 4’25’’94 ; 5e du 1 500 m nage libre en 17’16’’89 ; 6e du 800 m nage libre en 9’01’’68 ;

> Marcel Schouten : 4e du 800 m nage libre en 8’21’’59 ; 5e du 400 m nage libre en 4’04’’32 ; 5e du 1 500 m nage libre en 15’52’’16 ;

> Gaspard Tramier : 5e du 800 m nage libre en 8’24’’68 ; 7e du 1 500 m nage libre en 16’27’’14 ;

> Clément Kukla : 6e du 200 m papillon en 2’06’’38 ;

> Valentin Duteil : 8e du 400 m nage libre en 4’08’’84 ;

> Alexandra Mejia Gallego : 8e du 400 m nage libre en 4’35’’99.

>>> Les résultats complets

 

Nage hivernale : glorieux JETS

Tiffany Pierrejean (JETS de Sarcelles) sacrée championne de France du 200 m brasse en eau glacée (photo : DR)

Du 9 au 11 décembre à Megève (Haute-Savoie), le club des « JETS de Sarcelles » a resplendi aux Championnats de France de nage hivernale. À son crédit : 8 médailles (5 en or, 1 en argent et 2 de bronze), quatre record de France, deux records du monde et trois qualifications pour les Mondiaux en eau glacée (du 11 au 15 janvier à Samoëns). Exceptionnel ! Dès sa première compétition dans cette spécialité qui consiste à nager une distance (de 50 à 1 000 m) dans un bassin extérieur de 50 m et dans une eau comprise entre 0 et 5° C, Ludivine Blanc a réalisé un sans-faute (3 titres en 3 courses) et battu deux records du monde. Déjà lauréat en 2020, Axel Reymond a de nouveau remporté le 1 000 m. Mais en mettant dix secondes de moins ! « Meilleur que la référence du Polonais Marcin Czarpak (11’48’’10), mon chrono (11’45’’75) aurait pu être le nouveau record du monde en eau glacée. Mais il n’a pas pu être homologué car la température de l’eau était à 5,2° C, soit 0,2° C au-dessus de la limite autorisée », précise le protégé de Magali Merino.

Pierrejean titrée sur 200 m brasse

Triple championne du monde junior (15-19 ans) en eau glacée – sur 50 m et 100 m brasse en 2020 puis 100 m 4 nages en 2022 –, Tiffany Pierrejean attendait avec impatience sa première participation aux Championnats de France de nage hivernale (seulement ouverts aux plus de 18 ans). La Sarcelloise n’a pas manqué son coup d’essai, décrochant 4 médailles en 5 courses : l’or sur 200 m brasse en 3’18’’62 (9 secondes devant Aurore Bruzzo), l’argent sur 500 m nage libre en 6’54’’61 et le bronze sur 100 m brasse en 1’33’’68 et sur 100 m papillon en 1’22’’84.

Sa quatrième place sur 250 m lui offre aussi une place dans le relais 4x250 m féminin français aux prochains Mondiaux en eau glacée. À cette occasion, les JETS de Sarcelles seront représentés par Axel Reymond, Ludivine Blanc et Tiffany Pierrejean. Autant de chances de médailles. Julien BIGORNE

>>> Les résultats complets

>>> Pierrejean déchaînée à la finale mondiale de l'OceanMan

Nage hivernale : glorieux JETS

Tiffany Pierrejean (JETS de Sarcelles) sacrée championne de France du 200 m brasse en eau glacée (photo : DR)

 

Du 9 au 11 décembre à Megève (Haute-Savoie), le club des « JETS de Sarcelles » a resplendi aux Championnats de France de nage hivernale. À son crédit : 8 médailles (5 en or, 1 en argent et 2 de bronze), quatre record de France, deux records du monde et trois qualifications pour les Mondiaux en eau glacée (du 11 au 15 janvier à Samoëns). Exceptionnel ! Dès sa première compétition dans cette spécialité qui consiste à nager une distance (de 50 à 1 000 m) dans un bassin extérieur de 50 m et dans une eau comprise entre 0 et 5° C, Ludivine Blanc a réalisé un sans-faute (3 titres en 3 courses) et battu deux records du monde. Déjà lauréat en 2020, Axel Reymond a de nouveau remporté le 1 000 m. Mais en mettant dix secondes de moins ! « Meilleur que la référence du Polonais Marcin Czarpak (11’48’’10), mon chrono (11’45’’75) aurait pu être le nouveau record du monde en eau glacée. Mais il n’a pas pu être homologué car la température de l’eau était à 5,2° C, soit 0,2° C au-dessus de la limite autorisée », précise le protégé de Magali Merino.

Pierrejean titrée sur 200 m brasse

Triple championne du monde junior (15-19 ans) en eau glacée – sur 50 m et 100 m brasse en 2020 puis 100 m 4 nages en 2022 –, Tiffany Pierrejean attendait avec impatience sa première participation aux Championnats de France de nage hivernale (seulement ouverts aux plus de 18 ans). La Sarcelloise n’a pas manqué son coup d’essai, décrochant 4 médailles en 5 courses : l’or sur 200 m brasse en 3’18’’62 (9 secondes devant Aurore Bruzzo), l’argent sur 500 m nage libre en 6’54’’61 et le bronze sur 100 m brasse en 1’33’’68 et sur 100 m papillon en 1’22’’84. Sa quatrième place sur 250 m lui offre aussi une place dans le relais 4x250 m féminin français aux prochains Mondiaux en eau glacée. À cette occasion, les JETS de Sarcelles seront représentés par Axel Reymond, Ludivine Blanc et Tiffany Pierrejean. Autant de chances de médailles. Julien BIGORNE

 

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>>> Pierrejean déchaînée à la finale mondiale de l'OceanMan

 

Records du monde : Blanc immaculée

Pour ses débuts en nage hivernale, Ludivine Blanc a battu les records du monde du 50 m dos et du 50 m nage libre en eau glacée (photo : Julien Bigorne)

Samedi 10 décembre à Megève, au cœur du massif du Mont-Blanc en Haute-Savoie, Ludivine Blanc a réalisé l’impensable. Pour sa première participation à un Championnat de France de nage hivernale en bassin de 50 m, la sociétaire des JETS de Sarcelles a battu deux records du monde et trois records de France en eau glacée (moins de 5° C) et décroché les trois titres nationaux qu’elle visait. Certes, Ludivine est une nageuse confirmée, déjà auréolée de dix titres nationaux et d’un record de France universitaire (sur 100 m nage libre, en 2018) en natation classique et d’un record du monde sur 4x25 m en natation de sauvetage. Mais réaliser de telles prouesses pour son coup d’essai dans une discipline qu’elle découvre depuis seulement deux mois est sensationnel. La Sarcelloise a établi le record de France sur 100 m nage libre en 1’07’’78 puis les records du monde sur 50 m dos en 33’’84 et sur 50 m nage libre en 29’’14, détrônant respectivement la Tchèque Sandra Kazikova (34’’04) et l’Allemande Alisa Fatum (29’’68).

Records du monde

« L’idée de me lancer en eau froide tient à mon côté un peu rebelle et à mon volonté de toujours relever des défis », explique celle qui avait battu le record du 6 km de nage en eau libre du défi Monte Cristo (2021) et fini les 1 200 km du Désertus Bikus (un périple de 1 200 km à vélo en Espagne au profit de l’association Éthique et Sport). « Après avoir vaincu ma peur de ne pas voir le fond lors des épreuves d’eau libre, je souhaitais dompter ma peur du froid, moi qui suis très frileuse. Je souhaitais me mettre en difficulté pour acquérir des expériences bénéfiques pour mon travail de préparatrice mentale. Car ce n’est pas en restant assise au chaud dans son canapé qu’on peut accompagner des personnes qui préparent le marathon des sables ou la traversée de la Manche à la nage ! ».

Femme de défis

Ludivine s’est ainsi astreinte à ses séances de cryo et de bain froid et à des entraînements en lac dans une eau à 10° C et a demandé conseils à Arthur Guérin-Boëri (recordman du monde en apnée). « Le jour J, il faisait - 5° C, il neigeait et la température de l’eau était comprise entre 4,6 et 4,8° C. Lors de ma première course, j’ai senti le froid au bout de 10 m. De l’eau rentrait dans ma bouche ce qui me brûlait la trachée. Je suis partie lentement avant d’accélérer. J’ai réalisé le même temps à l’aller qu’au retour. Vingt-cinq minutes plus tard, j’ai rempilé pour le 50 m dos sans penser au froid. La distance était plus courte et j’ai foncé. Après ça, il a fallu 45 minutes de sauna avec deux couvertures chaudes pour arrêter mes tremblements ! L’après-midi, pour ma troisième course de la journée, j’ai observé que ma meilleure résistance au froid a compensé ma fatigue », raconte Ludivine Blanc, qui participera à la 5e édition des Championnats du monde en eau glacée, du 11 au 15 janvier à Samoëns (Haute-Savoie). Julien BIGORNE        

>>> Les résultats complets

>>> L'interview d'Open Swim Stars 

 

Records du monde : Blanc immaculée

Pour ses débuts en nage hivernale, Ludivine Blanc a battu les records du monde du 50 m dos et du 50 m nage libre en eau glacée (photo : Julien Bigorne)

 

Samedi 10 décembre à Megève, au cœur du massif du Mont-Blanc en Haute-Savoie, Ludivine Blanc a réalisé l’impensable. Pour sa première participation à un Championnat de France de nage hivernale en bassin de 50 m, la sociétaire des JETS de Sarcelles a battu deux records du monde et trois records de France en eau glacée (moins de 5° C) et décroché les trois titres nationaux qu’elle visait. Certes, Ludivine est une nageuse confirmée, déjà auréolée de dix titres nationaux et d’un record de France universitaire (sur 100 m nage libre, en 2018) en natation classique et d’un record du monde sur 4x25 m en natation de sauvetage. Mais réaliser de telles prouesses pour son coup d’essai dans une discipline qu’elle découvre depuis seulement deux mois est sensationnel. La Sarcelloise a établi le record de France sur 100 m nage libre en 1’07’’78 puis les records du monde sur 50 m dos en 33’’84 et sur 50 m nage libre en 29’’14, détrônant respectivement la Tchèque Sandra Kazikova (34’’04) et l’Allemande Alisa Fatum (29’’68).

Records du monde

« L’idée de me lancer en eau froide tient à mon côté un peu rebelle et à mon volonté de toujours relever des défis », explique celle qui avait battu le record du 6 km de nage en eau libre du défi Monte Cristo (2021) et fini les 1 200 km du Désertus Bikus (un périple de 1 200 km à vélo en Espagne au profit de l’association Éthique et Sport). « Après avoir vaincu ma peur de ne pas voir le fond lors des épreuves d’eau libre, je souhaitais dompter ma peur du froid, moi qui suis très frileuse. Je souhaitais me mettre en difficulté pour acquérir des expériences bénéfiques pour mon travail de préparatrice mentale. Car ce n’est pas en restant assise au chaud dans son canapé qu’on peut accompagner des personnes qui préparent le marathon des sables ou la traversée de la Manche à la nage ! ».

Femme de défis

Ludivine s’est ainsi astreinte à ses séances de cryo et de bain froid et à des entraînements en lac dans une eau à 10° C et a demandé conseils à Arthur Guérin-Boëri (recordman du monde en apnée). « Le jour J, il faisait - 5° C, il neigeait et la température de l’eau était comprise entre 4,6 et 4,8° C. Lors de ma première course, j’ai senti le froid au bout de 10 m. De l’eau rentrait dans ma bouche ce qui me brûlait la trachée. Je suis partie lentement avant d’accélérer. J’ai réalisé le même temps à l’aller qu’au retour. Vingt-cinq minutes plus tard, j’ai rempilé pour le 50 m dos sans penser au froid. La distance était plus courte et j’ai foncé. Après ça, il a fallu 45 minutes de sauna avec deux couvertures chaudes pour arrêter mes tremblements ! L’après-midi, pour ma troisième course de la journée, j’ai observé que ma meilleure résistance au froid a compensé ma fatigue », raconte Ludivine Blanc, qui participera à la 5e édition des Championnats du monde en eau glacée, du 11 au 15 janvier à Samoëns (Haute-Savoie). Julien BIGORNE        

 

>>> Les résultats complets

 

 

Nage hivernale : Reymond vainqueur

Axel Reymond (JETS de Sarcelles) est champion de France du 1000 m en nage hivernale (photo : Florence Duc / Le Dauphiné Libéré).

 

En 11’45’’, Axel Reymond a conservé son titre de champion de France de nage hivernale du 1000 m lors des championnats de France qui se tiennent actuellement à Megève. Si son chrono est synonyme de record du monde, la température de l’eau au-dessus de 5°C ne permet pas de l’homologuer. Le double champion du monde du 25 km aura une deuxième occasion de le décrocher lors des championnats du monde de nage en eau glacée qui auront lieu à Samoëns du 12 au 15 janvier 2023.

Comment s’est déroulée cette course ?

Mentalement, j’étais préparé. Je savais ce que je devais accomplir pour atteindre mes objectifs. Mais physiquement, je n’étais pas assez préparé. Je m’immergeais dans des bains froids régulièrement depuis un mois mais je n’ai pas du tout nagé en eau froide.

Ta première expérience à Samoëns il y a deux ans t’a-t-elle été bénéfique ?

Ça m’a beaucoup aidé. Je connaissais les sensations et ça m’a permis de ne pas appréhender. Je savais ce que j’allais ressentir. Cependant, j’ai senti que ça devenait difficile physiquement dès 250-300 m, alors qu’à Samoëns, c’était d’avantage aux alentours des 400-500m.

En quoi cela devenait difficile ?

J’ai senti mon sang quitter mes mains et mes avant-bras. À ce moment-là, il n’y a plus aucune sensation d’appui. On sent comme des aiguilles dans les avant-bras et les jambes et la seule chose à faire est de balancer ses coudes pour avancer.

Arrivais-tu à savoir où tu en étais par rapport à ton objectif chronométrique ?

Mag (Magali Merino, sa coache) était derrière et me boostait. Quand je l’ai entendue crier assez fort à la fin, je me suis dit que ça allait être chaud. D’autant que je n’arrivais pas vraiment à relancer. Finalement j’ai réussi à améliorer mon chrono de Samoëns et à descendre sous les 11’46’’ (11'45''72).

Malheureusement tu n’as pas pu décrocher le record du monde de l’épreuve.

Avant la course je savais que l’eau était à plus de 5°C et que le record ne serait donc pas homologué. Mais ce sera pour les championnats du monde qui se tiendront à Samoëns en début d’année (12-15 janvier 2023) où l’eau sera sous les 5°C.

Sur quelles épreuves seras-tu engagé ?

Le 500 m, le 1000 m et sans doute le relais 4x250 m.

Est-ce possible de prendre du plaisir sur ce genre d’épreuves ?

Il faut être un peu maso pour nager ces courses (rires). Mais j’adore ça. J’aime me dépasser, repousser les limites de mon corps. Honnêtement, le 1000 m en eau glacée est plus difficile qu’un 25 km en eau libre. J’adore ça ! J’ai mis du temps à trouver quelque chose de plus éprouvant que le 25 km, mais je peux t’assurer que cette épreuve l’est vraiment !

Propos recueillis par Jonathan Cohen (pour la FFN)

 

France de nage hivernale : Reymond vainqueur

Axel Reymond (JETS de Sarcelles) est champion de France du 1000 m en nage hivernale (photo : Florence Duc / Le Dauphiné Libéré)

 

En 11’45’’, Axel Reymond a conservé son titre de champion de France de nage hivernale du 1000 m lors des championnats de France qui se tiennent actuellement à Megève. Si son chrono est synonyme de record du monde, la température de l’eau au-dessus de 5°C ne permet pas de l’homologuer. Le double champion du monde du 25 km aura une deuxième occasion de le décrocher lors des championnats du monde de nage en eau glacée qui auront lieu à Samoëns du 12 au 15 janvier 2023.

Comment s’est déroulée cette course ?

Mentalement, j’étais préparé. Je savais ce que je devais accomplir pour atteindre mes objectifs. Mais physiquement, je n’étais pas assez préparé. Je m’immergeais dans des bains froids régulièrement depuis un mois mais je n’ai pas du tout nagé en eau froide.

Ta première expérience à Samoëns il y a deux ans t’a-t-elle été bénéfique ?

Ça m’a beaucoup aidé. Je connaissais les sensations et ça m’a permis de ne pas appréhender. Je savais ce que j’allais ressentir. Cependant, j’ai senti que ça devenait difficile physiquement dès 250-300 m, alors qu’à Samoëns, c’était d’avantage aux alentours des 400-500m.

En quoi cela devenait difficile ?

J’ai senti mon sang quitter mes mains et mes avant-bras. À ce moment-là, il n’y a plus aucune sensation d’appui. On sent comme des aiguilles dans les avant-bras et les jambes et la seule chose à faire est de balancer ses coudes pour avancer.

Arrivais-tu à savoir où tu en étais par rapport à ton objectif chronométrique ?

Mag (Magali Merino, sa coache) était derrière et me boostait. Quand je l’ai entendue crier assez fort à la fin, je me suis dit que ça allait être chaud. D’autant que je n’arrivais pas vraiment à relancer. Finalement j’ai réussi à améliorer mon chrono de Samoëns et à descendre sous les 11’46’’ (11'45''72).

Malheureusement tu n’as pas pu décrocher le record du monde de l’épreuve.

Avant la course je savais que l’eau était à plus de 5°C et que le record ne serait donc pas homologué. Mais ce sera pour les championnats du monde qui se tiendront à Samoëns en début d’année (12-15 janvier 2023) où l’eau sera sous les 5°C.

Sur quelles épreuves seras-tu engagé ?

Le 500 m, le 1000 m et sans doute le relais 4x250 m.

Est-ce possible de prendre du plaisir sur ce genre d’épreuves ?

Il faut être un peu maso pour nager ces courses (rires). Mais j’adore ça. J’aime me dépasser, repousser les limites de mon corps. Honnêtement, le 1000 m en eau glacée est plus difficile qu’un 25 km en eau libre. J’adore ça ! J’ai mis du temps à trouver quelque chose de plus éprouvant que le 25 km, mais je peux t’assurer que cette épreuve l’est vraiment !

Propos recueillis par Jonathan Cohen (pour la FFN)

 

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